LA SIRENE AMOUREUSE
La sirène amoureuse La sirène s'ennuyait tout au fond de la mer, ses compagnes la délaissaient, elle devint solitaire Souvent elle pleurait et à plusieurs reprises en état de mélancolie, elle fut surprise Elle demanda à la reine de partir pour voir la mer d'en haut Car elle en avait assez de fixer le plafond tantôt bleu tantôt nuageux La reine refusa car le destin des sirènes est de vivre aux fonds des eaux Pour enchanter de leur voix les marins afin qu'ils puissent venir pêcher Et ramener sur terre les précieux poissons qui nourrissent la population Alors par une nuit sombre elle quitta le château pour nager vers l'aube Elle se retrouva sur des rives sablonneuses où une ville merveilleuse dormait encore Elle était là depuis un moment quand un jeune garçon la vit et s'arrêta Ce fut le coup de foudre l'une et l'autre devinrent amoureux Pendant des jours ils se courtisèrent mais à un moment La sirène dit à son amant qu'elle devait retourner au creux des flots Afin de prévenir la reine de ses intentions de vivre hors de l'eau Comme il se doit la reine refusa elle la menaça même des plus grands malheurs La sirène pensait à son amoureux tant elle était triste qu'un jour au petit matin Elle s'envola pour la dernière fois vers le ciel pour y retrouver son soupirant Elle s'était assise sur une pierre lisse pour attendre qu'il vienne Il n'était pas loin car lui aussi se languissait Ils se prirent l'un à l'autre et s'unirent dans un bonheur merveilleux Puis doucement ils s'endormirent quand la petite sirène s'éveilla Elle était seule son compagnon était parti pour le travail C’est à ce moment qu'apparut la reine qui la somma de la suivre Elle refusa la reine se fâcha et de nouveau lui ordonna de revenir Comme elle ne voulait toujours pas, de bronze elle la changea Depuis son adorateur inconsolable, vient auprès d'elle soupirer Tous les jours à Copenhague Les gens qui les ont vus racontent même que la sirène de bronze Verse elle aussi des larmes chaque fois que son amant doit l'abandonner pour retourner travailler C’est ce que l'on dit, mais moi-même qui vit en cette ville Je dois avouer que jamais je n'ai vu la petite sirène sangloter Mais parfois la mer en furie se jette contre elle et tente de la ramener au fond des eaux Sibelle
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